Parlons de l'hyperglycémie plutôt que de l'hypoglycémie!

Publié le par candida-albicans.over-blog.org

Je trouve en effet que dans le contexte de la prévention des dégâts du au sucre dans le cadre du style de vie occidental sédentaire on devrait plutôt parler d'hyperglycémie plutôt que d'hypoglycémie! Pourquoi?

  1. Pour quelqu'un sans problème de santé particulier l'état hypoglycémique est plus sain que l'état hyperglycémique parce qu'il n'implique un encrassement glycémique que si la personne prend par la suite une forte dose de sucre, ce qu'elle n'est pas obligée de faire!
  2. Des états hypoglycémique peuvent apparaître chez une personne saine s'alimentant parfaitement du point de vue qualitatif, mais pas assez du point de vue quantitatif, il s'ensuit que l'état hypoglycémique peut très bien être constaté sans aucun rapport avec des excès de sucre!
  3. Quand on associe des concepts très simples tel que "Le mal du sucre" et "L'hypoglycémie" on peut faire des raccourcis dangereux tel que "Le mal du sucre" égal "hypoglycémie", prenant donc toujours assez de sucre pour ne jamais être en hypoglycémie "tout va bien", ce qui est tout à fait possible avec un grignotage permanent et totalement malsain!

Il s'ensuit probablement que diaboliser l'hypoglycémie au premier degré fait le jeux du marché du sucre vu l'on ne met pas le doigt sur le principal coupable qui est (d'après les racines grecques) l'excès (hyper) de sucre (glukus) dans le sang (haima) = l'hyperglycémie qui est d'ailleurs toujours présente avant l'hypoglycémie décriée! Notons aussi qu'il n'y a qu'une seule sorte d'hyperglycémie mais deux sortes d'hypoglycémies, celle qui est du à la réaction pancréatique par décharge exagérée d'insuline, et celle qui est due à une certaine privation de nourriture!

Dans ce cas j'irai même jusqu'à dire que "l'hypoglycémie" par le jeune peut être très positive car elle fait prendre conscience de ses propres limites ou de sa force par rapport à la nourriture et peut avoir toute sortes d'effets bénéfiques (de nombreuses cultures l'ont d'ailleurs compris et intégré) dont la perte de poids et une reconsidération des habitudes alimentaires! Evidemment quelqu'un jeûnant sainement ne se retrouve pas véritablement dans un état d'hypoglycémie pathologique. à moins de faire des efforts physiques exagérés, mais sa glycémie sera néanmoins beaucoup plus basse que quelqu'un s'étant alimenté sainement dans les heures qui ont précédé. A noter aussi qu'il peut-être utile d'avoir expérimenté une hyperglycémie sportive par excès d'effort en sous alimentation elle est vraisemblablement plus extrême que le simple effet d'une décharge pancréatique car on ne peut vraiment plus avancer et cela de façon quasi instantanée, forcer à ce stade me au bord de l'évanouissement, ce qui peut être très dangereux suivant les circonstances, par exemple en pratiquant l'alpinisme avec les risques de chutes que cela implique! Par contre on s'en remet très bien deux ou trois bouchées de sucres rapides :-) et s'est repartit dans les cinq minutes! En fait le cas de l'hypoglycémie sportive est probablement le seul ou un coup de sucre rapide est positif, non seulement pour remaîtriser rapidement la situation, mais aussi pour ne pas s'affaiblir exagérément avec l'effort de digestion d'un repas complet.

Conclusion : il est plus compréhensible dans le contexte des dégats physiologiques et psychologiques provoqués par le sucre de parler d'hyperglycémie plutôt que d''hypoglycémie! On peut même se poser de sérieuses questions sur les raisons qui ont poussés à faire cet étranges choix! N'étant pas remonté de manière détaillées aux sources étymologiques ce sera peut-être l'occasion d'une autre analyse.




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